Le lâcher-prise… On en entend parler, on le conseille, on le distille, on le soupoudre, on en intime l’ordre, on l’espère, on s’y essaie…
Mais de quoi s’agit-il? Vaste question! Je n’ai pas la réponse. J’ai même tendance à penser que personne ne l’a, pour une raison simple : il n’y en a pas. Cela fait partie de ces choses où il n’y a ni bonne ni mauvaise réponse. Au mieux, il y a notre réponse, personnelle, intime.
Et puis il y a parfois cette « dictature » du lâcher-prise dans nos représentations psychiques, sociales ou encore dans ce qui nous est demandé. « T’as pas bientôt fini de te prendre la tête avec ça, lâche prise! ». Ah… Comment? Pourquoi? Et si je ne veux pas?
Parfois il peut être utile de prendre, d’être libre de sa prise, de la choisir, de la modeler, de lui donner du sens : la liberté de prise.
Face à un mur, je peux décider d’y apposer des prises, puis de grimper, de m’élever, en conscience, avec mes ressources, et avec un objectif. Je peux être libre de cette prise, la choisir, en faire quelque chose d’utile, même si ça n’est pas toujours confortable ou agréable.
Évidemment pour exercer sa liberté de prise, il est indispensable que cela soit possible, réaliste et réalisable. J’entends par là que l’objet de la prise nous appartienne, fasse partie de notre zone de contrôle. Cela ne signifie pas que toute chose présente dans cette zone doit être prise, mais elle peut l’être.Tout ce qui est en-dehors de cette zone ne peut être atteint alors la prise n’est tout bonnement pas possible. S’il n’y a pas de prise, on ne peut pas lâcher. Alors qu’est-ce que l’on tient? Lâcher-prise quand on cherche une prise là où il n’y en a pas de possible… vous voyez!
Sur ces quelques mots je vous adresse tous mes vœux pour cette année 2023!